Touristes japonais, welcome, tueurs de baleines, go home !

baleinier japonais photo greenpeace

C’est avec surprise et indignation que nous avons appris la présence dans nos eaux et plus particulièrement dans le port de Nouméa d’une flotille de baleiniers japonais.

Depuis quelques dizaines d’années, dans le monde entier, les populations se sont mobilisées pour mettre un terme au massacre des baleines, afin d’enrayer le processus qui conduisait inexorablement à l’extinction de cette espèce extraordinaire de mammifères marins. Dans la conscience collective, la baleine est même devenue au fil du temps, un symbole fort de la vie des océans.

Sous la pression de l’opinion publique, la plupart des gouvernements ont accepté de signer des conventions internationales destinées à assurer leur protection. Deux pays seulement ont refusé d’adhérer à ce consensus : la Norvège et le Japon.
 
Il faut que les autorités de ces pays sachent, ainsi que leurs mercenaires et hommes de main, que désormais, partout dans le monde, des hommes et des femmes sont prêts à se mobiliser contre ces pratiques d’un autre âge, y compris en Nouvelle-Calédonie.
 
Les baleines sont devenues ici comme dans d’autres pays un pôle d’attraction ; des excursions sont organisées à l’intention des touristes ou des enfants permettant d’approcher les baleines et de les découvrir dans leur milieu naturel. Ces activités qui s’inspirent d’un souci authentique de découverte et de respect de la vie nous paraissent totalement incompatibles avec la complaisance avec laquelle on accueille ceux-là mêmes, qui sous couvert de recherches scientifiques sont à l’origine de la disparition des baleines.

Il faut aussi que les autorités de ce Territoire sachent que la Nouvelle-Calédonie n’a pas vocation à devenir terre d’accueil, ni pour les sous-marins nucléaires en quête de rade, ni pour les pirates de tous poils, que des pays voisins, pour des raisons de sécurité ou d’éthique refoulent et refusent de recevoir chez eux.

Tract distribué le 3 décembre 1998, lors de la manifestation contre l’arrivée en Nouvelle-Calédonie d’une flotille de baleiniers japonais.