Du Mont Humboldt à Saint Jacques de Compostelle, le pèlerinage d’un Citoyen du Monde

Alain-Houdan

Pour les amateurs de nature sauvage, la principale richesse de la Nouvelle-Calédonie n’est pas le nickel mais son extraordinaire biodiversité. Dès son arrivée, dans les années 60, Alain Houdan a arpenté le Pays à la découverte des forêts primaires de la chaîne, des collines à niaoulis de l’Ouest, des massifs miniers du sud ou des cascades et rivages de la Côte Est.

Fasciné par la beauté et la diversité des paysages, il a gravi plus d’une centaine de fois le Mont Humboldt et partagé sa passion avec de très nombreux randonneurs. Sa soif de découverte de la nature, des peuples et de leur culture ne s’arrête pas au récif barrière. Elle s’étend à la planète entière comme en témoignent ses innombrables voyages sur tous les continents, au Canada, à l’Ile de Pâques ou au Népal, et surtout les milliers de kilomètres parcourus sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle.

Sensible à la fragilité mais aussi aux risques qui menacent les écosystèmes, Alain est aussi un citoyen engagé. Depuis plus de 50 ans son parcours se confond avec les actions que mènent les associations environnementales en Nouvelle-Calédonie contre les pollutions minières, pour la lutte contre les feux de brousse, la préservation des ressources marines ou de sites exceptionnels menacés, ce qui en fait un pionnier du mouvement écologiste en Nouvelle-Calédonie.

Dans le tumulte de l’actualité et face aux effondrements qui nous guettent, il fait figure d’« ancien » qui mérite notre attention et notre respect.